L'HISTOIRE DU FAR WEST

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LES BARONS DU BÉTAIL

Si le cow-boy américain galopa dans la Prairie, plus grand que nature et brantissant son six-coups, ce fut pour travailler au service d’un groupe d’entrepreneurs au regard direct sur leurs bétails. Ce sont des hommes d’affaires qui créèrent l’industrie de l’élevage dans l’ouest. Milieu dans lequel, naquit le cow-boy. On les appelait les Barons du bétail, terme qu’ils détestaient ; ils gouvernèrent d’immenses fiefs qui, en 1883, comptaient la moitié des 23 millions de bovins paissant dans tout l’Ouest.

Un quatuor dirigeait la Prairie Cattle Company, Limited, dont les 156 000 bêtes vagabondaient sur deux millions d’hectares. Le domaine de cette compagnie était si vaste, tout comme celui des ranches Matador, XIT et King Ranch qu’un vieux cow-boy voyait dans son roundup annuel l’équivalent de l’aventure d’un fermier du Massachusetts qui, ayant mis une vache au pâturage, la retrouve quelques mois plus tard dans le Delaware. Peu de barons débutèrent comme pousseurs de bêtes, à l’exception de Charles Goodnight en réalité, la plupart ignorèrent toujour comment tenir un colt ou un fer à marquer.

Murdo Mackenzie, par exemple, un gentlemant barbue détestait les revolvers et fuyait généralement l’existence crasseuse des pâturage. Pourtant, tous les barons avaient un point commun : ils gardaient l’œil fixé sur le compte rendu des pertes et profits. Ce faisant, ils parvinrent à créer une affaire et un mode de vie uniques au monde dans le Far West dont ils étaient les rois.

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Murdo Mackenzie, baron du bétail (assis au centre). Pose en 1886 pour un portrait officiel en compagnie de trois collègues administrateurs de la puissante Prairie Cattle Company, Ltd.

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Charlie Goodnight, cow-boy devenu baron du bétail, volait quand il en avait envie et lynchait quand il le devait ; il mourut alors qu’il était à la tête de plusieurs millions d’hectares de pâturages du Texas.

L’élégante ascendance espagnole du cow-boy

Un bon demi-siècle avant que le commerce ne fleurît au Texas, une race singulière de cavaliers professionnels s’appelant eux-mêmes vaqueros avait déjà créé le style, élaboré l’équipement et les techniques et même développé une large part du vocabulaire, qui allaient devenir la marque du cow-boy américain. Son territoire couvrait la Californie espagnole. Là, depuis l’époque ou Geores Washington franchit le Delaware jusqu’à l’annexion de la haute Californie par les États-Unis en 1848, évolua une société pastorale de caractère unique, fondée sur le christianisme et prospère grâce au bétail.

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Le cow-boy américain des origines, un vaquero californien des années 1839, terrasse un bœuf dans le style d’un cow-boy de rodeo moderne.

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Des vaqueros et leur troupesu passent devant San Gabriel, l’une des 21 missions espagnoiles enrichies grâce aux peaux et au suif vendus aux Yankees.

Pairs du royaume de l’ouest

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Six baronnes de la Prairie

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Les marchés principaux où aboutissait le bétail des barons étaient les parcs à bestiaux tel celui-ci, situé dans la partie orientale de St.Louis, qui regorgeait chaque jour de plus de 40 hectares de bêtes sur pied et traitait annuellement un demi-million de têtes dans les années 1880.



24/05/2014
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